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Le portage salarial, une réponse aux limites du micro entrepreneuriat

07/08/2023

Depuis 2009 et sa création, le statut d’autoentrepreneur (renommé « micro entrepreneur » en 2017) a fait exploser le nombre d’entreprises. Néanmoins, il est clair qu’un micro entrepreneur n’est pas entrepreneur, loin de là, et que ce statut révèle des zones d’ombre.

La micro-entreprise, le côté obscur du travail indépendant

Le micro-entrepreneuriat « surfe » sur les nouvelles aspirations d’une proportion grandissante de salariés qui souhaitent être plus autonomes pour concilier vie professionnelle et vie privée.

Il est adapté à un complément d’activité dans le cadre d’une activité hybride, c’est-à-dire cumulée avec le salariat. Néanmoins, ce statut qui offre une simplicité administrative indéniable, a également un revers de médaille inquiétant.

En activité principale, le micro-entrepreneuriat atteint vite ses limites de revenu et de protection sociale. En atteste la situation précaire des indépendants qui travaillent pour des plateformes comme Deliveroo ou Uber.

Alors que « l’Uberisation » de notre société était annoncée comme une avancée entrepreneuriale il y a quelques années par certains, elle apparaît aujourd’hui comme un recul quant aux droits sociaux des travailleurs.

Avec la réforme de l’assurance chômage, on peut se demander, d’ailleurs, si un nombre croissant de personnes, notamment des seniors, ne vont pas se tourner vers ce statut « pour arrondir leurs fins de mois ».

Face au désir d’autonomie des salariés, le portage salarial une réponse en phase avec l’époque

Et si la solution résidait dans une forme de travail alternative, alliance des avantages du salariat et du freelancing ?

Faire se rencontrer le meilleur des deux mondes du travail pour créer un environnement protégé et libre dans lequel l’indépendant ne fait pas de concessions sur ses droits sociaux, voici le portage salarial !

Le portage salarial s’adresse aux indépendants qui se rémunèrent à minima 2 255 euros. Il ne répond donc pas à toutes les situations des micro entrepreneurs.

L’indépendant en portage salarial dit « salarié porté » bénéficie des avantages du salariat tels que la protection sociale et l’assurance chômage. Il reste, cependant, en autonomie pour choisir ses missions et fixer son TJM (taux journalier mensuel). L’indépendant peut ainsi se consacrer pleinement à son activité, toute la partie administrative étant prise en charge par la société de portage.

Le portage salarial s’est développé sur un constat relativement simple : pourquoi les indépendants ne pourraient-t-ils pas être protégés comme les salariés ?

Il est clair qu’en fixant un cadre, le portage salarial apporte la solution dont beaucoup d’indépendants rêvent.