25/04/2019
L'APEC s'est récemment intéressée aux formes alternatives d'emploi, et plus particulièrement au portage salarial, à travers une étude réalisée en collaboration avec le PEPS. Il en ressort que la majorité des cadres seraient prêts à quitter le salariat classique et qu'ils ont une bonne image du portage salarial.
L’Association Pour l’Emploi
des Cadres (APEC) vient de publier deux études, à quinze jours d’intervalle,
concernant le rapport des cadres aux formes alternatives d’emploi face au
salariat classique :
Le guide du portage salarial revient pour vous sur les principaux enseignements de ces deux études.
Pour réaliser ces deux études,
l’APEC a interrogé 1 050 cadres salariés ou sans emploi (le panel est
identique pour les deux études).
57
% d’entre eux se disent prêts à quitter le salariat classique, dans
les trois prochaines années, pour expérimenter
une forme alternative d’emploi.
Cette proportion est plus
forte chez les moins de 40 ans (62 % contre 53 % pour les cadres de plus de 40
ans) ce qui laisse envisager un intérêt grandissant pour ces formes
alternatives.
Gageons
que la plupart passent le pas grâce au portage salarial.
Cette forme d’emploi, qui conjugue l’autonomie d’un statut d’indépendant avec
la protection du statut de salarié, a
tous les atouts pour séduire ces cadres attirés par de nouveaux défis (lien
vers l’article sur les avantages du portage salarial).
Le portage salarial est la
forme alternative d’emploi la plus connue après la micro-entreprise.
Malgré le fait que seulement 5 % d’entre eux aient eu recours au portage salarial, une majorité des cadres interrogés ont déjà entendu parler du portage salarial (53 %).
53% des cadres ont déjà entendu parler du portage salarial
S’il souffre encore d’un
déficit de notoriété auprès des moins de 30 ans (35 % des cadres de moins de 30
ans déclarent connaître le portage salarial), cette forme d’emploi s’impose
chez les cadres de plus de 50 ans comme une alternative naturelle au salariat
classique (61 % des cadres de plus de 50 ans en ont déjà entendu parler).
Parmi les cadres qui connaissent le portage salarial, 75 % d’entre eux en ont une image positive (67 % en ont une bonne image et 8 % en ont une très bonne image).
Preuve de sa capacité à
répondre à de réels besoins, plus la
personne interrogée connaît ce dispositif et plus elle le valorise. 37 % des
cadres ayant expérimenté le portage salarial en ont ainsi une très bonne image
(contre 3 % pour les cadres qui n’ont aucune expérience du portage salarial).
Au-delà des personnes qui ont déjà expérimenté le portage et qui en sont satisfaites, deux des avantages majeurs du portage salarial retiennent particulièrement l’attention des cadres interrogés par l’APEC :
On comprend mieux pourquoi les
cadres, qui déclarent être prêts à expérimenter cette forme d’emploi, envisagent
cette transition plutôt sereinement (75 % d’entre eux n’expriment aucune
inquiétude à l’idée d’exercer leur activité en portage salarial).
S’il est encore trop souvent
considéré comme une solution en cas de rupture professionnelle (licenciement
économique, période sans activité ou de chômage), près de 4 cadres sur 10
estiment que le recours au portage salarial va continuer de se développer dans
les prochaines années.
La quête de sens au travail, la recherche de plus d’autonomie ou encore d’un meilleur équilibre vie pro/vie perso sont autant de facteurs qui encouragent ces mutations professionnelles et permettent aujourd’hui à cette forme d’activité de bénéficier d’une croissance de près de 20 % par an.
Retrouvez nos présentations des différentes formes alternatives d’emploi visées par la première étude de l’APEC :
sur votre activité professionnelle avec le portage salarial